Dans le contexte politique actuel, les propos de Daniel Ducarme, l'ancien président du MR qui fut aussi en son temps ministre-président bruxellois, ne passeront pas inaperçus. Aperçu des propos qu'il tiendra ce samedi, lors de la réunion des cadres du MCC, le parti de Gérard Deprez....
Daniel Ducarme n’y va pas par quatre chemins : pour lui aujourd’hui en Belgique, Nord et Sud sont deux nations dans un même pays. Il dit considérer le vote de la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde en commission de la Chambre, comme un tournant irrémédiable. Pour l’ancien président du MR, il faut bien sûr trouver au plus vite un gouvernement mais il est temps aussi dit il d’entrer en résistance en tant que francophones, et d’anticiper l’avenir de Bruxelles. Pour Daniel Ducarme, la Région Bruxelloise ne peut vivre sous tutelle fédérale ou devenir un district cogéré par la Flandre et la Wallonie. Il souhaite donc que le Région Bruxelloise bénéficie d’une autonomie constitutive mais aussi financière via une autre répartition que l’IPP entre les trois Régions.
Daniel Ducarme s’interroge sur la nécessité d’avoir encore 19 CPAS aux tarifs sociaux différents plutôt que de confier cette compétence à la Région. Même chose pur les six zones de police de la capitale. Enfin, l’ancien président du MR n’exclut pas la fin de la Belgique. Il plaide donc pour une Belgique française, où l’on retrouverait les Wallons, les Bruxellois et les Germanophones. Daniel Ducarme dit ne pas vouloir le rattachement à la France mais plutôt un système d’association, afin que le sud du pays ne se retrouve pas comme un micro-état, isolé au sein de l’Europe....
Daniel Ducarme s’interroge sur la nécessité d’avoir encore 19 CPAS aux tarifs sociaux différents plutôt que de confier cette compétence à la Région. Même chose pur les six zones de police de la capitale. Enfin, l’ancien président du MR n’exclut pas la fin de la Belgique. Il plaide donc pour une Belgique française, où l’on retrouverait les Wallons, les Bruxellois et les Germanophones. Daniel Ducarme dit ne pas vouloir le rattachement à la France mais plutôt un système d’association, afin que le sud du pays ne se retrouve pas comme un micro-état, isolé au sein de l’Europe....